Agriculteurs à Bordeaux : Préfet condamne actes de vandalisme lors de manifestation

Manifestation des agriculteurs à Bordeaux : le préfet de Gironde condamne "avec la plus grande fermeté" des "actes de vandalisme"
          Selon préfecture, un CRS a notamment blessé "et des dégradations ont été commises" lors d'une manifestation lundi d'agriculteurs devant l'Hôtel de région à Bordeaux.

D’après les autorités locales, un policier de la Compagnie Républicaine de Sécurité a causé des blessures lors d’une manifestation qui a eu lieu lundi à Bordeaux. En plus des dommages corporels, des actes de vandalisme ont été commis par les agriculteurs devant l’Hôtel de région de la ville.

Manifestation des agriculteurs à Bordeaux

Ce lundi, 150 agriculteurs se sont rassemblés devant l’hôtel de Région à Bordeaux (Gironde) à l’appel du syndicat de la Coordination Rurale. Selon un communiqué de la préfecture de Gironde, cette mobilisation a donné lieu à des actions telles que le déversement de plusieurs bennes de fumier, lisier et de pneus à proximité du bâtiment abritant les élus du conseil régional.

Intervention des forces de sécurité

Le bâtiment a été protégé par les forces de sécurité afin d’empêcher toute intrusion, mais les représentants des manifestants ont tout de même pu s’exprimer devant l’ensemble des conseillers régionaux. La préfecture a cependant mentionné l’utilisation à deux reprises de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre pour repousser des manifestants tentant de pénétrer dans le conseil régional et le conseil départemental de la Gironde.

Bilan de la manifestation

Selon le bilan de la préfecture, un CRS a été blessé et des dégradations ont été constatées sur une porte du conseil départemental ainsi que sur les quais de la Ville de Bordeaux, notamment sur le miroir d’eau. Le préfet de la Gironde a fermement condamné ces actes de vandalisme. La Coordination Rurale, contactée par France Bleu Gironde, a expliqué avoir organisé cette manifestation lors de la séance plénière du conseil régional, regrettant l’absence de discussion sur la crise agricole à l’ordre du jour.

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