Agression collège Chenôve : agresseur 15 ans mis en examen

Côte-d’Or : l’agresseur du collège de Chenôve a été mis en examen
          Deux jours après la tentative d’attaque au couteau d’une cheffe d’établissement en Côte-d’Or, l’assaillant présumé de 15 ans a été mis en examen, dimanche 17 mars, et placé en détention provisoire.

Après l’incident survenu il y a deux jours lors de la tentative d’attaque au couteau contre une directrice d’école en Côte-d’Or, le jeune agresseur présumé âgé de 15 ans a été inculpé le dimanche 17 mars et placé en détention provisoire.

Un élève de 15 ans menace la principale avec un couteau à Chenôve

Un élève de 15 ans, considéré comme difficile, a rejoint le collège de Chenôve (Côte-d’Or) en cours d’année scolaire. Suite à un incident avec sa professeure d’anglais avant les vacances d’hiver, il a été exclu de l’établissement. Bien qu’il ait été réintégré, il lui était toujours interdit de participer aux cours d’anglais. Lorsqu’il a tenté d’y assister le vendredi 15 mars, et après le refus de la professeure, il s’est rendu dans le bureau de la principale pour lui remettre un courrier.

Olivier Caracotch, procureur de la République de Dijon (Côte-d’Or), a rapporté le contenu du message : « Si vous lisez ce message, c’est qu’il y a une prise d’otage dans une de vos salles. Je ne fais ça pour aucune raison. Ah si, c’est pour mes frères qui sont morts le 18 novembre 2015. Madame la principale, veuillez déclencher l’alarme attentat et évacuer tous les élèves. »

Version modifiée lors de l’interrogatoire

Le mineur aurait ensuite brandi un couteau en direction de la principale, la menaçant de mort verbalement. Heureusement, elle a réussi à quitter son bureau. Appréhendé, le jeune a été placé en garde à vue, puis en détention provisoire et inculpé. Lors de son interrogatoire sur ses motivations, il a d’abord déclaré qu’il voulait s’en prendre à sa professeure d’anglais, avant d’expliquer qu’il avait été « recruté par des connaissances » pour « tuer au sein du collège » sa professeure et « trois membres de l’équipe éducative » en échange d’une rémunération, selon les dires d’Olivier Caracotch. Cependant, son récit n’a pas été corroboré par des preuves objectives collectées lors de l’enquête, d’après le parquet de Dijon et le Parquet national antiterroriste.

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