Agression au collège de Chenôve : l’agresseur placé en détention provisoire

Côte-d’Or : l’agresseur du collège de Chenôve placé en détention provisoire
          L’adolescent arrêté vendredi 15 mars après avoir menacé avec un couteau la principale du collège de Chenôve a été présenté à un juge en vue de sa mise en examen. Le parquet demande son placement en détention provisoire.

Le vendredi 15 mars, un jeune adolescent a été appréhendé pour avoir brandi un couteau en direction de la principale du collège de Chenôve. Il a été conduit devant un juge en vue d’être inculpé. Le procureur a requis sa mise en détention provisoire.

Nouvelle version devant les enquêteurs

Un adolescent de 15 ans, considéré comme difficile, avait fait son entrée au collège en cours d’année. Après un incident avec son professeur d’anglais juste avant les vacances d’hiver, il avait été renvoyé de l’établissement. Réintégré par la suite, il avait cependant l’interdiction de participer aux cours d’anglais. Malgré cela, le vendredi 15 mars, il a essayé d’assister au cours et, face au refus de son professeur, il s’est rendu dans le bureau de la principale pour lui remettre une lettre.

Olivier Caracotch, procureur de la République de Dijon (Côte-d’Or), a révélé le contenu de cette lettre : « Si vous lisez ce message, c’est qu’il y a une prise d’otage dans une de vos salles. Je ne fais ça pour aucune raison. Ah si, c’est pour mes frères qui sont morts le 18 novembre 2015. Madame la principale, veuillez déclencher l’alarme attentat et évacuer tous les élèves. »

Le jeune aurait alors sorti un couteau et menacé verbalement la principale de mort. Heureusement, elle a réussi à quitter son bureau. L’adolescent a été arrêté et placé en garde à vue. Lors de son interrogatoire, il a tout d’abord affirmé qu’il voulait s’en prendre à son professeur d’anglais, puis il a prétendu avoir été recruté par des connaissances pour tuer sa professeure et trois autres membres de l’équipe éducative du collège en échange d’une rémunération, selon les dires d’Olivier Caracotch. Cependant, aucune preuve concrète n’a pu être trouvée pour étayer ses déclarations, d’après le parquet de Dijon.

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