Le parquet a déclaré que la jeune fille de 13 ans, qui a été gravement blessée, est sortie du coma. Trois mineurs ont été arrêtés et placés en garde à vue pour tentative de meurtre.
Une agression violente devant un collège à Montpellier
La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a exprimé son souhait que toute la lumière soit faite sur un acte insupportable survenu devant le collège Arthur-Rimbaud de Montpellier. En effet, une adolescente de 13 ans a été violemment agressée, rouée de coups, mardi 2 avril. Après avoir été hospitalisée, elle est sortie du coma le lendemain et devrait être entendue jeudi, selon les informations du parquet.
L’agression devant le collège
L’agression s’est déroulée aux alentours de 16 heures devant le collège de La Mosson-La Paillade, au nord-ouest de Montpellier. La jeune victime a été attaquée par trois personnes à la sortie de l’établissement. Selon le témoignage d’une élève présente sur les lieux, l’attaque était préméditée et a duré environ une heure, se terminant par un dernier coup qui a fait chuter la victime, laissant son crâne en sang. Après s’être relevée péniblement, elle a ensuite convulsé avant de tomber dans le coma.
Transportée en urgence au Centre hospitalier universitaire Lapeyronie, l’adolescente a été admise dans un état critique, mais ses jours ne sont désormais plus en danger. Selon sa mère, la jeune fille a été fortement perturbée à son réveil, souffre d’amnésie partielle et est traumatisée par l’agression.
Les suites de l’agression
Face à cette violente agression, trois mineurs ont été placés en garde à vue, soupçonnés de tentative de meurtre sur un mineur de moins de 15 ans. La ministre de l’Éducation nationale a annoncé la mise en place d’une mission flash pour comprendre les circonstances de l’agression, survenue dans un contexte de harcèlement selon la mère de la victime.
Les réactions et mesures prises
Le préfet de l’Hérault a condamné fermement l’agression et appelé au calme aux abords de l’établissement. La rectrice et le préfet se sont rendus sur place pour rencontrer la mère de la victime et le principal du collège. Une cellule d’écoute et des équipes de sécurité ont été déployées dans l’établissement.
Une camarade de la victime, âgée de 14 ans, a été placée en garde à vue pour tentative de meurtre, tout comme deux autres mineurs extérieurs à l’établissement. Ces derniers sont entendus dans le cadre de la même qualification. La mère de la victime affirme que sa fille était victime de harcèlement scolaire depuis plus d’un an et demi, soulignant des manquements dans la protection de sa fille par l’établissement.
Les autorités réagissent et appellent à la prudence
La ministre de l’Éducation nationale a promis de faire toute la lumière sur cette affaire, en lançant une mission flash pour élucider les faits. Emmanuel Macron, en déplacement, a invité à attendre les conclusions de l’enquête avant de se prononcer. La rectrice de l’académie de Montpellier refuse de confirmer les éléments avancés par la mère de la victime avant les conclusions de l’enquête.
Enfin, l’Académie de Montpellier estime que seule l’enquête permettra de déterminer toutes les circonstances de l’agression, y compris d’éventuels faits de harcèlement antérieurs. Un numéro d’assistance est mis à disposition pour les victimes de cyberharcèlement ou de harcèlement scolaire, ainsi que des informations sur la réaction à adopter disponibles sur le site du ministère de l’Éducation nationale.
