Agents RATP, SNCF, pompiers menacent grève JO Paris 2024

Paris 2024 : RATP, SNCF, pompiers... Ces professions qui menacent de faire grève pendant les JO
          Agents de la RATP ou de la SNCF ou pompiers... Les syndicats de plusieurs secteurs agitent la menace de faire grève à l'approche des Jeux olympiques et paralympiques.

Les représentants syndicaux des agents de la RATP, de la SNCF et des pompiers font planer la menace d’une grève à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques. Ces différents secteurs sont mobilisés et prêts à se mettre en grève pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de rémunération. La perspective des Jeux olympiques et paralympiques à venir semble agir comme un catalyseur pour ces syndicats, qui voient dans cet événement mondial une occasion de faire entendre leurs revendications et de mettre la pression sur les autorités. La mobilisation des agents de la RATP, de la SNCF et des pompiers risque donc d’avoir un impact considérable sur l’organisation des Jeux, mettant en lumière les tensions sociales et les enjeux politiques qui les sous-tendent.

Une grève se prépare à la Tour Eiffel à partir du lundi 19 février, suite à celle des contrôleurs de la SNCF le week-end des 16, 17 et 18 février. Cette grève pourrait être un avant-goût de ce qui se passera pendant les Jeux olympiques et paralympiques l’été prochain, les syndicats cherchant à faire entendre leurs revendications. Pour le moment, seul un syndicat de la RATP et un syndicat de pompiers ont déposé un préavis de grève pour la période des JO, mais d’autres professions menacent également de faire grève pendant l’événement.

À la SNCF, les syndicats prévoient des grèves perlées jusqu’aux Jeux olympiques. Les contrôleurs ont fait grève pendant les vacances scolaires des 16, 17 et 18 février. Les aiguilleurs sont appelés à cesser le travail du vendredi 23 au samedi 24 février, toujours pendant les vacances scolaires. Ils réclament de meilleures rémunérations et conditions de travail, même si des primes sont prévues, leur montant et leurs bénéficiaires restent inconnus.

Face aux risques que ces mouvements font peser sur les JO, certains responsables politiques souhaitent renforcer l’encadrement du droit de grève. Une proposition de loi a été déposée pour durcir la loi de 2007 sur le service minimum dans les transports. Il est question de sanctuariser certaines périodes de l’année en rendant impossible de faire grève, sur le modèle italien.

À la RATP, le syndicat CGT-RATP a déposé un préavis de grève jusqu’à la fin des Jeux paralympiques, demandant des augmentations salariales significatives pour ses agents. D’autres syndicats ont signé un accord pour une augmentation de salaire de 100 euros brut par mois, mais la CGT juge ces mesures insuffisantes. Pendant les JO, près de 20 000 agents RATP seront mobilisés chaque jour.

À la Tour Eiffel, une grève renouvelable a débuté le 19 février, dénonçant la mauvaise gestion financière de la Mairie de Paris. Les syndicats CGT et Force ouvrière craignent une fermeture du monument pendant la période des JO si la gestion financière n’est pas revue.

Dans la fonction publique, les fonctionnaires mobilisés pendant les JO réclament des compensations, notamment des primes. Les policiers mobilisés pendant les JO ont déjà obtenu une dérogation pour toucher des compensations spécifiques. Les douaniers demandent un traitement similaire.

Chez les pompiers et les policiers, des préavis de grève ont été déposés pour la période des JO. Les pompiers des départements où se dérouleront certaines épreuves pourraient faire grève en raison de l’impossibilité de prendre des vacances. Les policiers municipaux pourraient également reconduire leur mouvement pour une revalorisation de leurs salaires.

Chez les urgentistes, une grève du zèle est envisagée en raison de l’afflux de touristes pendant les JO, ce qui perturbera leurs congés. Une prime est promise, mais son montant varie selon les professions.

Dans le secteur aérien, le principal syndicat des contrôleurs aériens a annoncé une « trêve olympique » jusqu’à la fin des Jeux, s’engageant à ne pas faire grève pendant toute la période des Jeux olympiques et paralympiques.

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