Le mardi 14 mai, la Nouvelle-Calédonie a été le théâtre de violents affrontements entre des émeutiers et les forces de l’ordre. Ces affrontements ont causé de nombreux dégâts matériels et ont entraîné 54 blessures parmi les policiers et gendarmes présents sur place.
Réforme constitutionnelle en Nouvelle-Calédonie
La nuit du lundi 13 au mardi 14 mai a été marquée par des violences à Nouméa et dans sa région en Nouvelle-Calédonie. Des émeutiers ont causé des troubles en lançant des pierres, des bouteilles et en tirant des balles de gros calibre. Selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, 54 gendarmes et policiers ont été blessés, dont certains gravement. De plus, de nombreuses voitures ont été incendiées, des maisons et des entreprises ont été incendiées, et des magasins ont été pillés. Au total, 82 personnes ont été interpellées.
Conséquences des affrontements
Les dégâts causés par ces violences sont considérables, avec encore des incendies en cours. Ces événements surviennent dans un contexte de contestation liée à une réforme constitutionnelle débattue à l’Assemblée nationale, située à 17 000 kilomètres de la Nouvelle-Calédonie. Cette réforme prévoit d’accorder le droit de vote aux personnes résidant depuis plus de dix ans sur l’île. Cependant, les opposants à cette réforme, notamment les indépendantistes kanaks, craignent que cela ne diminue l’importance du vote kanak dans la région.
