Le mercredi 13 mars, en Martinique, des affrontements ont éclaté entre des émeutiers et les forces de l’ordre. La tension est montée à la suite de l’arrestation d’Hervé Pinto, un activiste affirmant être l’héritier légitime d’un terrain dont il aurait été spolié. Ces événements ont provoqué des heurts violents dans la région, mettant en lumière les tensions sociales et les revendications liées à la propriété foncière en Martinique. La situation a rapidement dégénéré, avec des affrontements qui ont nécessité l’intervention des autorités pour rétablir l’ordre. Ces troubles ont mis en lumière les enjeux liés à la question de la propriété des terres et ont suscité de vives réactions au sein de la population.
Des incidents violents à Fort-de-France
La ville de Fort-de-France, en Martinique, a été le théâtre de violences dans la soirée du mardi 12 mars. Des tirs d’artifices et des cocktails Molotov ont été lancés, et des barricades ont été érigées par des émeutiers dans le quartier de Sainte-Thérèse. Les gendarmes ont tenté de les encercler, en vain. Les affrontements ont également empêché l’intervention des sapeurs-pompiers. Un des pompiers a déclaré : « Nous nous faisons caillasser afin de nous empêcher d’aller atteindre les différents foyers sur la voie publique ».
Une manifestation contre l’arrestation d’Hervé Pinto
Depuis dimanche, les émeutiers protestent contre l’arrestation d’Hervé Pinto, un activiste qui revendique être l’héritier d’un terrain dont il aurait été spolié. Les habitants de sa résidence affirment être intimidés et ont engagé des poursuites judiciaires. Lors de cette deuxième nuit d’émeutes, une station-service a été pillée. Quatre individus ont été arrêtés pour avoir lancé des projectiles contre les forces de l’ordre.