Accueil d’urgence des jeunes de 16 à 21 ans dans structures d’hébergement autorisé par décret

Protection de l'enfance : un décret autorise l'accueil d'urgence des jeunes de 16 à 21 ans dans certaines structures d'hébergement
          Le décret paru dimanche au Journal officiel prévoit également "une surveillance de nuit comme de jour au sein de la structure", avec un "professionnel formé".

Le texte publié dans le Journal officiel ce dimanche stipule également la nécessité d’assurer une surveillance continue, tant de jour que de nuit, au sein de l’établissement, en présence d’un personnel qualifié et formé à cet effet.

Des solutions pour éviter l’hébergement des jeunes de l’ASE dans des hôtels

Des mesures sont mises en place pour éviter que les jeunes âgés de 16 ans à 21 ans relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ne soient hébergés dans des hôtels. Désormais, ils pourront être accueillis dans des structures d’hébergement spécifiques pour une durée limitée, selon un décret publié récemment au Journal officiel.

Ces jeunes pourront être logés dans des structures adaptées à leur situation d’urgence, telles qu’un centre de vacances ou relevant du régime de la déclaration, mais jamais pour plus de deux mois. Le ministère chargé de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles précise que cet accueil nécessitera une surveillance constante, de jour comme de nuit, assurée par un professionnel formé.

Les structures d’accueil saturées

Cette décision fait suite à l’interdiction de l’hébergement d’urgence dans les hôtels depuis le 1er février. Cependant, cette interdiction est difficilement applicable en raison de la saturation des structures d’accueil mises en place par les conseils départementaux.

Deux autres textes viennent compléter ce dispositif législatif en facilitant la proposition d’un parrain ou d’un mentor pour les enfants pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Pour la ministre déléguée chargée de l’Enfance, Sarah El Haïry, la publication de ces décrets est une avancée essentielle pour l’application de la loi du 7 février 2022 et pour garantir la sécurité et l’épanouissement des enfants et jeunes adultes protégés.

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