A Marseille, préparation forces de l’ordre pour flamme olympique

Reportage



  

  
  

      

  

  
    Bulle de protection, unités d'élite et lanternes de secours : à Marseille, les forces de l'ordre préparent l'arrivée de la flamme olympique
          La flamme olympique arrive mercredi à Marseille, à bord du Belem, après avoir traversé la Méditerranée depuis la Grèce. Une soixantaine de policiers et gendarmes va devoir assurer sa sécurité. Reportage pendant un entraînement.

Le mercredi, la flamme olympique fera son arrivée à Marseille à bord du célèbre navire Belem, après un long voyage à travers la Méditerranée en provenance de la Grèce. Pour garantir la sécurité de cet événement symbolique, une équipe composée d’une soixantaine de policiers et de gendarmes sera mobilisée. Nous nous sommes rendus sur place pour assister à l’entraînement de ces forces de l’ordre en charge de cette mission délicate.

Le relais de la flamme olympique sous haute protection à Marseille

Jusqu’à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris le 26 juillet prochain, la flamme olympique sera transmise de mains en mains par 11 000 porteurs. Son parcours débutera à Marseille le 8 mai pour traverser 450 villes en France métropolitaine et en Outre-mer. Afin de garantir que le feu sacré, allumé à Olympie, ne s’éteigne jamais, la flamme sera entourée d’une bulle de protection composée d’une soixantaine de policiers et de gendarmes sur toute la durée du relais. Franceinfo a eu l’occasion d’assister à l’entraînement de ces forces à Carpiagne, à l’est de Marseille.

Le convoi qui accompagne la flamme est composé d’une quarantaine de véhicules, incluant des unités d’élite comme le GIGN et des spécialistes de la lutte anti-drone. Ils encadrent la flamme, passée de torche en torche, sous l’escorte d’une vingtaine de coureurs, de policiers et de gendarmes entraînés à divers scénarios, y compris une tentative d’intrusion.

Les forces de l’ordre se tiennent prêtes à toute entrave potentielle. En effet, certains pourraient chercher à profiter de la visibilité de l’événement pour faire valoir leurs revendications. Le niveau de sécurité doit rester constant tout au long du parcours, de Marseille à Paris, en passant par des étapes comme Pont-Audemer, Saverne en Alsace ou encore Dieppe.

Certains membres des forces de l’ordre ont pour mission spécifique de veiller à ce que la flamme reste allumée, comme Jean-Marc, major de gendarmerie et gardien de la flamme. Il est responsable de la flamme 24 heures sur 24, de jour comme de nuit, car il est crucial que la flamme reste allumée de la Grèce jusqu’à Paris. Malgré le dispositif de sécurité mis en place, il assure qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter. En effet, en plus de la bulle de sécurité, les gardiens de la flamme ont en leur possession des lanternes de secours allumées par le feu d’Olympie, conservées à l’abri du public et des intempéries.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut