Les associations affirment que sur le territoire français, il y aurait environ 800 décharges sauvages qui posent de sérieux problèmes environnementaux. Parmi celles-ci, deux se trouvent à proximité des futurs sites olympiques, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’impact de ces décharges sur la santé publique et l’image du pays à l’approche des Jeux olympiques.
Une décharge clandestine à proximité du Vélodrome National
L’image est choquante, à quelques mois des Jeux olympiques : une vaste décharge illégale, mise en place par des squatteurs pendant la pandémie de Covid-19, est toujours présente dans un parc de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, à deux pas du Vélodrome National, un site olympique. Le maire de Trappes, Ali Rabeh, affirme que les élus locaux alertent depuis des mois sur cette situation. De son côté, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a décidé d’intervenir pour nettoyer le site, précisant que le coût du chantier de 700 000 euros n’a aucun lien avec les Jeux olympiques.
Une bretelle d’autoroute transformée en dépôt sauvage près du Parc des expositions
Dans le nord de Paris, une bretelle d’autoroute a également été transformée en dépôt sauvage près d’un autre site olympique, le Parc des expositions de Villepinte. Le premier adjoint au maire de la ville s’inquiète de l’image renvoyée à l’approche des JO. Le propriétaire du terrain, Grand Paris Aménagement, a déposé plainte contre X et le nettoyage du site débutera en avril. Des caméras de surveillance seront installées pour éviter de nouveaux dépôts sauvages avant les Jeux olympiques.