Ludovic Toro affirme qu’il n’a pas été impliqué dans la planification de l’épreuve de para-cyclisme qui aura lieu dans sa commune au début du mois de septembre. Il souligne que la course est prévue pour se dérouler dans une rue en travaux où un mur présente un risque d’effondrement. Malgré les accusations portées à l’encontre du comité olympique, le maire maintient sa position et refuse de revenir sur sa décision.
Controverses autour du tracé des Jeux paralympiques de Paris 2024
À l’approche des Jeux paralympiques de Paris 2024, un tracé suscite la polémique en Seine-Saint-Denis. Ludovic Toro, maire UDI de Coubron, une commune de 5 000 habitants à l’ouest du département francilien, exprime son mécontentement. En effet, du 4 au 7 septembre, la course para-cycliste passera devant la mairie de Coubron par la départementale 36.
« Sauf que sur le parcours, il y a une partie de route qui est fermée depuis deux ans parce qu’il y a un mur qui risque de s’effondrer », indique Ludovic Toro. Des blocs de béton entravent une voie, la route semble très étroite pour accueillir les vélos handisports à trois roues. « Est-ce que le Cojo a travaillé avec moi sur le trajet de ces Jeux olympiques ? Non ! C’est ça que je regrette et que je reproche », lâche le maire UDI.
Un appel à accélérer la réponse
Prévenu de l’épreuve il y a un an, Ludovic Toro affirme n’avoir reçu aucune nouvelle depuis. Mais le Comité olympique et paralympique dément avec une photo à l’appui, le maire de Coubron était présent aux côtés de Tony Estanguet en octobre lors de la présentation du tracé. « Je l’ai alerté ce jour-là, et il m’a dit ‘on va gérer ça patati, patata’, mais il va falloir accélérer la réponse », explique Ludovic Toro.
Pour le département de la Seine-Saint-Denis, il était de la responsabilité de la préfecture et de Paris 2024 d’organiser le parcours en tenant compte des contraintes et de la sécurité. Le comité d’organisation affirme avoir pris cela en compte, mais Ludovic Toro soulève un nouveau problème concernant les 600 élèves de la commune : « Il n’y aura pas de bus dans ma ville. Comment les élèves qui se rendent au collège vont-ils y aller ? » Deux réunions sont prévues la semaine prochaine en présence du comité olympique, espère Ludovic Toro.