L’avocat du collège Avicenne s’est exprimé avec satisfaction suite à cette épreuve, soulignant que l’établissement en ressortait plus fort. Il prévoit de se présenter à nouveau devant le tribunal administratif prochainement afin de contester le refus des autorités concernant la demande de passage de l’établissement sous contrat avec l’Etat.
Le collège musulman de Nice sera ouvert à la rentrée prochaine, suite à la décision du tribunal administratif de Nice confirmant que les erreurs de comptabilité ne justifiaient pas sa fermeture. La préfecture, bien que reconnaissant l’opacité des comptes de l’établissement, a réagi en soulignant les problèmes de conformité à la loi sur le séparatisme. L’avocat du collège, Sefen Guez Guez, s’est réjoui de la décision et prévoit de contester le refus de passer sous contrat avec l’Etat.
Situé dans un quartier défavorisé de Nice, le collège privé Avicenne accueille une centaine d’élèves et prévoit d’ouvrir une seconde classe de 6e l’année prochaine. Les autorités reconnaissent la qualité de l’enseignement et la réussite des élèves au brevet et dans les lycées publics. Cependant, la loi contre le séparatisme exige plus de transparence sur les financements des établissements hors contrat, ce qui a posé problème à l’association Avicenne.
Les élèves d’Avicenne suivent le programme officiel, avec des cours supplémentaires de langue arabe et d’éthique musulmane. Malgré les difficultés rencontrées, le collège souhaite passer sous contrat avec l’Etat depuis 2019 pour bénéficier d’un contrôle plus étendu des autorités publiques.