Le vendredi 17 mai, la Nouvelle-Calédonie est une fois de plus le théâtre d’émeutes, suscitant de vives inquiétudes parmi la population quant à une possible pénurie de nourriture. Malgré les assurances officielles affirmant qu’il n’y a pas de risque de manque alimentaire, les habitants demeurent sceptiques et continuent de manifester leur mécontentement dans les rues. La situation précaire actuelle souligne les tensions et les frustrations qui persistent au sein de la société calédonienne, exacerbées par des problèmes économiques et sociaux qui peinent à être résolus.
Fait divers à Nouméa
Le vendredi 17 mai, les habitants de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) se réveillent avec des rues jonchées de carcasses de voitures brûlées. La tension de la nuit précédente laisse des quartiers encore hors de contrôle malgré la présence des gendarmes. Pendant ce temps, des émeutiers se pavanent à bord d’une voiture de police volée et d’autres affichent fièrement leurs armes.
Besoin de ravitaillement
La priorité pour la population est de s’approvisionner en nourriture. Le matin, un centre commercial en banlieue de Nouméa organise une distribution de produits de première nécessité. Malheureusement, l’opération tourne au chaos avec des mouvements de foule, l’intervention des forces de l’ordre et des actes de pillage. Les autorités affirment qu’il n’y a pas de risque de pénurie alimentaire car elles disposent de deux mois de stocks. Cependant, le plus grand défi reste l’acheminement des marchandises vers les magasins.