Le choix d’Israël de participer au concours de l’Eurovision le samedi 11 mai a suscité de vives controverses, notamment en raison de l’intensification de l’offensive sur la bande de Gaza. De nombreux spectateurs prévoient de manifester leur soutien à la Palestine lors de la soirée, et certaines protestations pourraient même avoir lieu sur la scène même du concours.
Dans les coulisses, la chanteuse israélienne répète sa chanson, malgré les huées de son équipe. Elle se prépare à affronter les sifflets lors d’un concours où elle est au centre des tensions. Jusqu’à l’entrée de la salle de spectacle, où se tiendra la finale de l’Eurovision le samedi 11 mai, des milliers de manifestants ont appelé au boycott. En parallèle, d’autres manifestants brandissent des drapeaux d’Israël à quelques rues de là.
Des renforts venus d’autres pays
Le conflit s’invite également sur la scène de l’Eurovision, censée être apolitique. Mardi dernier, le candidat suédois a porté un keffieh, symbole de la Palestine, au poignet, ce qui lui a valu un rappel à l’ordre. D’autres candidats ont pris position pour la Palestine de manière plus discrète lors d’une conférence de presse. De nouvelles protestations sont prévues le jour de la finale, et des renforts policiers, venus spécialement de Norvège et du Danemark, seront présents pour encadrer l’événement.