D’après Orange, la mise en place de ce nouveau système permettrait d’augmenter de manière significative le nombre de traductions disponibles, en proposant cinq fois plus de traductions qu’actuellement. Selon l’entreprise, cette innovation révolutionnaire ouvrirait de nouvelles perspectives en termes de communication et faciliterait grandement les échanges internationaux. En effet, avec une telle avancée technologique, les utilisateurs pourraient bénéficier d’un accès plus large à des traductions de qualité, rendant ainsi la langue moins barrière aux échanges interculturels. En outre, cette amélioration permettrait également de favoriser la compréhension et la diffusion des différentes cultures à travers le monde, contribuant ainsi à renforcer les liens entre les peuples et à favoriser la coopération internationale.
L’Intelligence Artificielle menace les traducteurs de mangas
La langue japonaise est souvent apprise avec dévouement par ceux qui aspirent à devenir traducteurs de mangas. Cependant, cette profession risque d’être sérieusement impactée, voire réduite, par l’intelligence artificielle. En effet, des éditeurs et le gouvernement japonais poussent pour une diffusion numérique accélérée des mangas à l’étranger grâce à l’IA.
L’objectif est clair : traduire rapidement, à moindre coût et en grande quantité grâce à une IA dédiée. Une petite entreprise japonaise nommée Orange, soutenue par le géant de l’édition de mangas Shogakukan et un fonds du ministère de l’Industrie, est à l’origine de cette initiative.
Des traductions d’abord en anglais
Sur les 700 000 volumes de mangas existants, seulement environ 2% sont traduits en anglais selon Orange. La société ambitionne de proposer 500 nouveaux tomes en anglais par mois, soit cinq fois plus que toutes les traductions mensuelles dans toutes les langues. Les traductions en anglais seront d’abord disponibles aux États-Unis via une plate-forme numérique nommée emaqi, qui sera lancée cet été, avant d’être étendues à d’autres langues.
Ainsi, le nombre de mangas disponibles en anglais devrait atteindre 50 000 d’ici 5 ans. Officiellement, cette démarche vise également à contrer les traductions pirates. Les traducteurs professionnels se retrouveront alors relégués au rôle de correcteurs du travail de l’IA.