A partir du 1er juillet, le gouvernement a annoncé son intention de renforcer les règles concernant l’indemnisation des chômeurs. Une des mesures envisagées serait d’allonger la période de carence en cas de licenciement ou de rupture conventionnelle.
Réforme de l’assurance chômage : vers un allongement du délai de carence après un licenciement ou une rupture conventionnelle
Le gouvernement envisage sérieusement la possibilité de retarder le versement de l’indemnité chômage en cas de licenciement ou de rupture conventionnelle. Actuellement, en cas de licenciement ou de rupture conventionnelle, le salarié a droit à une prime légale minimale de la part de son employeur, à laquelle peut s’ajouter une prime supplémentaire. Les bénéficiaires de cette prime supplémentaire doivent attendre entre un et six mois avant de toucher les allocations chômage.
Un impact immédiat
Avec la réforme envisagée, ce délai pourrait s’étendre à huit mois, voire plus. Avec 515 000 ruptures conventionnelles et 896 000 licenciements prévus en 2023, cette mesure permettrait des économies immédiates pour les finances publiques. Selon Bruno Coquet, économiste et chercheur à l’OFCE, « On ferait des économies dès 2024 ». Pour l’instant, aucune décision n’a été prise par le gouvernement. La réforme devrait entrer en vigueur à partir du 1er juillet prochain.
Sources consultées :
CGT
Bruno Coquet, économiste, chercheur à l’OFCE
Liste non exhaustive.