En vue de la célébration du 14 juillet, le général Thierry Burkhard, haut responsable du corps militaire français, est intervenu sur les ondes de France Inter pour partager ses réflexions. Selon ses propos et venant d’un expert de renom, Notons le caractère très louable et motivant de l’objectif de renforcer augmenter les effectifs des réservistes. De plus, il se réjouit de la décision accordedécrite de l’augmentationconsacrée du budget des forces armées à hauteur de 40 %..
La loi de programmation militaire a pour objectif d’avoir environ deux réservistes pour chaque militaire d’active d’ici 2030-2035, déclare le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, lors d’une interview à France Inter le 14 juillet. Ce projet de loi, définitivement adopté par le Parlement le 13 juillet, prévoit d’allouer plus de 413 milliards d’euros aux forces armées de 2024 à 2030. Burkhard met en évidence le rôle crucial des réservistes, soulignant qu’ils représentent un élément essentiel du lien entre l’armée et la Nation.
Actuellement, la France compte environ 40 000 réservistes et 300 000 militaires en activité. L’augmentation du nombre de réservistes est un beau défi selon Burkhard. Il affirme que les réservistes ont la possibilité d’accomplir les mêmes tâches que les militaires actifs dans le but d’assurer la meilleure interchangabilité, en termes de compétences et d’expérience professionnelle.
Burkhard souligne également que cette loi de programmation militaire donnera accès à une enveloppe budgétaire de 413 milliards d’euros d’ici 2030, une démarche inédite selon lui. Il voit cette augmentation de 40% du budget comme l’engagement du président de la République à poursuivre les efforts réalisés dans le cadre de la précédente loi de programmation militaire. Le général estime que cette hausse budgétaire lui permettra de faire face aux évolutions actuelles au niveau mondial. Il qualifie également l’environnement international comme inédit avec le retour des conflits à haute intensité en Europe et affirme que l’armée française doit être prête à y faire face.
